Présentation d'Ivanìa. "Et le monde est un rêve..." [terminé]

Avantage(s) : Pratique contre le feu, ou pour se déplacer dans l’eau, il n’est pas vraiment très utile. Son corps de transforme en une vague d’eau. Elle peut bouger, voler, se déplacer, …
Inconvénient(s) : Cette transformation demande beaucoup de concentration. Et, pour retrouver son corps, ce n’est pas toujours très facile, et rester coincer sous une forme liquide pendant plusieurs heures est bien probable.
Caractère : Ivanìa est… Insouciante. Elle représente l’innocence à l’état pur. C’est encore un peu une dragonnette dans sa tête. Ses pensées ne sont pas malsaines, au contraire, elle veut toujours faire le bien autour d’elle et se soucie plus du bonheur des autres que du sien. Son esprit n’est que pureté, et elle prend parfois de gros risques… Sans vraiment s’en rendre compte. Parfois, elle devient un peu lunatique. Dans sa jeunesse, on la trouvait plutôt bizarre, et on la fuyait. Elle a presque toujours été seule, mais ne s’en est jamais plainte. Quand on la regarde ou qu’on l’écoute parler, on pourrait penser que c’est une faible… Et c’est tout à fait vrai. Elle n’a pas encore vraiment pris conscience de la laideur du monde qui l’entoure, et, en cela, elle est faible. Mais, ne vous y trompez pas, son mental peut être puissant…

Physique : Ivanìa est une jeune dragonne aux écailles bleues. Sur la partie supérieure de son corps, elle est de couleur bleu mer, un peu foncé. Sur l’intérieur de ses pattes et sur son ventre, ses écailles prennent une couleur bleu clair, parfois presque blanche. Ses longues ailes ont la couleur de la pluie, bleu-grise, et, au soleil, on peut voir les sillons bleus foncés de ses veines parcourir la fine membrane. Ses yeux sont de couleur saphir, et ils brillent autant que la pierre précieuse. Fendus par une pupille noire, y plonger le regard pourrait vous noyer dans un océan de sentiments divers et incompréhensibles. Ses membres sont plutôt fins, frêles. Oui, elle n’est pas très forte, pas non plus puissante, ni extrêmement belle, mais elle n’en a rien à faire.

Histoire :

-Ivanìa, ta mère… Ne pourra plus être là pour toi.

La petite dragonnette regarda son père avec une expression indéchiffrable. Le grand dragon noir la regardait de très haut, le visage impassible. Venait-il de dire que sa mère était morte ? La petite bleue avait attendu de longs jours dans leur caverne. Toute seule. Elle avait eu l’impression d’entendre les bruits de la bataille, même si elle en était loin. Sa mère et son père étaient partis en guerre, seul son père était revenu.

-Je devrais donc m’occuper de toi.

Il avait dit cela comme avec dégoût, et regardais sa fille avec dédain. Devoir s’occuper d’elle le gênait. Il n’avait pas que ça à faire, et ce n’était pas son rôle à lui de s’occuper de cette dragonnette. Oui, « cette dragonnette ». Le dragon noir, froid, presque sans conscience, ne considérait pas cette petite comme la sienne. Il était en général dépourvu de tous sentiments forts. Mais la loi du sang du Clan de l’Eau l’obligeait à aider sa… Famille… Et il le ferait. Bien sûr, il n’y mettrait pas du tout du cœur, mais on ne pourra pas lui reprocher de ne rien avoir fait. D’ailleurs, il pourrait même en tirer partit…

Et c’est ainsi qu’Ivanìa, frêle dragonnette bleue, fut élevée pas un père qu’elle aimait, mais qui ne l’aimait pas. Elle se pliait à toutes les volontés du dragon noir. D’abord par amour, parce que c’était son père, mais aussi –souvent- par crainte. Le grand noir était imposant, et effrayant. Il était très dur et froid. Mais Ivanìa apprit à connaître son père, et à ne plus avoir peur. Mais elle sentait que, lorsqu’elle avait peur, son père aimait. Alors, elle continuait à faire semblant d’avoir peur et exécutait ce qu’il voulait. Dans sa tête de petite dragonnette étrange, ce n’était pas de l’esclavagisme. Dans sa tête…

La bleue grandit peu à peu, sans pour autant gagner en musculature, en beauté, et en mentalité. Elle restait jeune dans sa tête. Un jour, elle gagna le rang d’Eclaireuse. Ce rôle lui plaisait énormément. D’abord parce qu’elle avait l’habitude d’être seule, et qu’elle avait pris goût à la solitude. Ensuite, parce qu’elle adorait voyager, découvrir de nouvelles choses, et observer le mode de vie des autres Clans, quand elle parvenait à les observer. Elle rendait de temps en temps visite à son père… Qui était toujours trop occupé pour la voir. En était-elle triste ? Non, elle remettait ça à un autre jour.